La COP21 : rapport de synthèse sur l’effet des contributions nationales publiées
Le secrétariat de la convention climat a présenté aujourd’hui son rapport de synthèse sur l’effet des contributions nationales publiées avant le 1er octobre par 146 États, en amont de la conférence de Paris. J’engage tous les pays à le faire avant le début de la conférence.
Ce rapport montre que les contributions nationales permettent de changer la donne et nous éloignent du pire, c’est à dire d’un réchauffement à 4°C-5°C ou plus. Il confirme qu’il est possible d’obtenir une trajectoire permettant de limiter le réchauffement en dessous de 1,5 -2°C d’ici la fin du siècle, mais cela implique des efforts supplémentaires dans le temps.
Certaines estimations nous placent sur une trajectoire d’une augmentation entre 2,7°C et 3° C d’ici la fin du siècle. Cela confirme l’importance d’aboutir à Paris lors de la COP21 à un accord qui fixe les règles permettant de revoir périodiquement à la hausse les contributions nationales.
Au-delà des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les contributions incluent des éléments sur des politiques sectorielles ambitieuses (développement des énergies renouvelables, efficacité énergétique…). Ce processus a permis de véritablement décloisonner la question du climat dans de nombreux pays, notamment en faisant participer la société civile au débat de préparation.
La Pre-COP que j’accueillerai du 8 au 10 novembre à Paris, et qui réunira près de 80 ministres pour discuter de l’ensemble des grands éléments de l’accord, devra permettre de progresser sur ces questions centrales de l’ambition à poursuivre et de l’objectif de long terme.
Le processus des contributions nationales est une première dans l’histoire des négociations climatiques. C’est une solide base pour le succès indispensable à Paris.